Lancement du podcast : La mémoire des vaincus

Le lundi 14 avril 2025, à 17h00.

Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal

Le Cheval Blanc, 805 Ontario Est (métro Berri)

Venez nous rejoindre ce lundi 14 avril pour le lancement du balado "La mémoire des vaincus". Ce lancement se fera en formule 5 à 7.

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Ce nouveau balado tente de faire connaître des pans des luttes sociales et radicales d’ici et d’ailleurs. Des luttes souvent méconnues mais qui mériteraient, surtout à cette époque trouble et difficile qui est la nôtre, d’être mieux connues.

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Pour ce premier épisode, on rencontre les militant-e-s de Rebelles, un journal socialiste libertaire québécois qui a été d’une certain influence pour la génération militante des années 1990. Cet épisode s'interesse à l'histoire du journal, sa fondation ainsi que son mode de fonctionnement. Le prochain épisode, à venir, offrira un regard sur les orientations théoriques qui animent les gens qui y écrivent des articles.

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Présentation de Rebelles :

Le journal est publié de 1989 à 2001. Il est fondé par «Socialisme et Liberté», un collectif fondé en 1987 qui fait de l’action et de la diffusion sur une base socialiste libertaire. Pendant ses 12 années d’existence, Rebelles produit 53 numéros variant entre 12 et 24 pages et tirés le plus souvent à 2500 exemplaires. Dès sa première parution, il dit rejeter à la fois le socialisme «autoritaire» et l’anarchisme «fossilisé», et tente de créer un journal rassembleur.

Outre la question des femmes, qui prend d’ailleurs l’espace d’une section particulière à l’intérieur du journal, un thème important pour Rebelles est la question nationale québécoise. Le journal réclame une indépendance progressiste et populaire du Québec et refuse de réduire l’indépendantisme au projet de souveraineté-association. La question nationale, surtout après le référendum québécois de 1995, perd progressivement de l’importance pour le journal, qui, en 2001, n’en parle plus du tout. L’influence marxiste du journal est bien présente. L’espace réservé à la lutte des classes et l’analyse matérialiste reprise dans plusieurs articles en témoignent. Le journal rejette néanmoins les modèles de socialisme autoritaire russe, chinois et cubain. Sa vision du prolétariat n’est pas non plus très orthodoxe: «La classe ouvrière est devenue LES classes ouvrières de même que LE peuple nous ramène aux couches populaires».

[𝖲𝗈𝗎𝗋𝖼𝖾 : 𝖬𝖺𝗋𝖼-𝖠𝗇𝖽𝗋é 𝖢𝗒𝗋, 𝖫𝖺 𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾 𝖺𝗇𝖺𝗋𝖼𝗁𝗂𝗌𝗍𝖾 𝖺𝗎 𝖰𝗎é𝖻𝖾𝖼 (𝟣𝟫𝟩𝟨-𝟤𝟢𝟢𝟣), 𝗁𝗍𝗍𝗉𝗌://𝖺𝗋𝖼𝗁𝗂𝗏𝖾𝗌𝗋𝖾𝗏𝗈𝗅𝗎𝗍𝗂𝗈𝗇𝗇𝖺𝗂𝗋𝖾𝗌.𝖼𝗈𝗆/𝗐𝗉-𝖼𝗈𝗇𝗍𝖾𝗇𝗍/𝗎𝗉𝗅𝗈𝖺𝖽𝗌/𝟤𝟢𝟣𝟪/𝟣𝟤/𝖫𝖺-𝗉𝗋𝖾𝗌𝗌𝖾-𝖺𝗇𝖺𝗋𝖼𝗁𝗂𝗌𝗍𝖾-𝖺𝗎-𝖰𝗎%𝖢𝟥%𝖠𝟫𝖻𝖾𝖼.𝗉𝖽𝖿]