Josée Yvon / Lancement de micro ouvert
Le vendredi 6 octobre 2023, à 18h00.
Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal
Librairie féministe L'Euguélionne, 1426 Beaudry (métro Beaudry)
C'est le début de la saison, mais c'est aussi la fin d'un cycle. Les Herbes rouges vous invitent à venir célébrer la parution de LA COBAYE, l'ultime roman de Josée Yvon, ainsi que l'achèvement du travail de réédition de l'œuvre de cette fée-marraine des magané·e·s.
Collant image, vers et prose en de singuliers amalgames, qui tiennent autant du documentaire que de la poésie et de la fiction, son œuvre reconnaissable à sa langue riche et crue fait aujourd'hui l'objet de multiples réécritures, adaptations et citations. Longtemps épuisés, les cinq livres de fiction de Josée Yvon sont désormais tous réédités chez Les Herbes rouges.
Pour faire honneur à la vivacité de la prose de Josée Yvon, nous vous invitons à prendre le micro pour nous lire vos extraits préférés de son œuvre. Nous ferons tirer, parmi les participant·e·s au micro ouvert, le cycle yvonnien complet, composé de Travesties-kamikaze, Danseuses-mamelouk, Maîtresses-Cherokees, Les laides otages et La cobaye.
Collant image, vers et prose en de singuliers amalgames, qui tiennent autant du documentaire que de la poésie et de la fiction, son œuvre reconnaissable à sa langue riche et crue fait aujourd'hui l'objet de multiples réécritures, adaptations et citations. Longtemps épuisés, les cinq livres de fiction de Josée Yvon sont désormais tous réédités chez Les Herbes rouges.
Pour faire honneur à la vivacité de la prose de Josée Yvon, nous vous invitons à prendre le micro pour nous lire vos extraits préférés de son œuvre. Nous ferons tirer, parmi les participant·e·s au micro ouvert, le cycle yvonnien complet, composé de Travesties-kamikaze, Danseuses-mamelouk, Maîtresses-Cherokees, Les laides otages et La cobaye.
Rendez-vous à la librairie l'Euguélionne le vendredi 6 octobre de 18h à 21h pour festoyer et redonner vie à cette « littérature du crachat, entre la catharsis et le syndrome de la Tourette. » (Catherine Lalonde)
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À propos de La cobaye
Fugueuses, toxicomanes, ex-mercenaires : elles se sont échouées ici, à Beeville, «ce trou volcanique», «cette vallée de filles piégées», où même la nature défaille.
Quand les bûcherons arrivent du camp, sales et affamés, Solange les nourrit de ses plats opulents avant qu’ils descendent au club de danseuses, où se donne un spectacle sadique et carnavalesque. Non loin de là, Emma, la shérif, séquestre une jeune fille dans sa cave pour la torturer, par passion ou par ennui. Threesa «Doubleshot», continuellement soûle, fait pousser des plants de pot faméliques et converse avec la chienne. Quant à la mairesse, c’est elle qui vend le crack, et elle surveille tout sur ses caméras : rien ne se passe à Beeville sans que la Colonelle y prélève son tribut.
Dans La cobaye, dernier roman de Josée Yvon, l’intensité est à son apogée. «Il faut toujours le vivre et l’écrire comme si on allait mourir exactement.»
Fugueuses, toxicomanes, ex-mercenaires : elles se sont échouées ici, à Beeville, «ce trou volcanique», «cette vallée de filles piégées», où même la nature défaille.
Quand les bûcherons arrivent du camp, sales et affamés, Solange les nourrit de ses plats opulents avant qu’ils descendent au club de danseuses, où se donne un spectacle sadique et carnavalesque. Non loin de là, Emma, la shérif, séquestre une jeune fille dans sa cave pour la torturer, par passion ou par ennui. Threesa «Doubleshot», continuellement soûle, fait pousser des plants de pot faméliques et converse avec la chienne. Quant à la mairesse, c’est elle qui vend le crack, et elle surveille tout sur ses caméras : rien ne se passe à Beeville sans que la Colonelle y prélève son tribut.
Dans La cobaye, dernier roman de Josée Yvon, l’intensité est à son apogée. «Il faut toujours le vivre et l’écrire comme si on allait mourir exactement.»
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Nous reconnaissons que nous sommes sur les territoires non cédés et traditionnellement partagés, entre autres, par les peuples Kanien’kehá:ka et Anishinaabeg, qui les nomment respectivement Tio’tia:ke et Mooniyaang.
Nous saluons le peuple Kanien’kehá:ka, qui continue à prendre soin de ce territoire pour les générations à venir.
Nous saluons le peuple Kanien’kehá:ka, qui continue à prendre soin de ce territoire pour les générations à venir.
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