Manifestation | Transition écologique et sociale
Le vendredi 1 avril 2022, à 13h00.
Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal
Parc Émilie-Gamelin (métro Berri)
Face au système capitaliste qui dépend de l’exploitation toujours plus intense des individus et de des ressources, manifestons afin de bâtir une société égalitaire et viable.
Parce que transition socio-écologique ne peut se faire en privilégiant les profits toujours plus grands des multinationales et des plus fortuné-e-s;
Parce que la résilience climatique n’est pas envisageable dans des villes où le thermomètre augmente de plusieurs degrés dans les quartiers majoritairement habités par des personnes racisées ni au sein d’une société dont les gouvernements racistes exposent les communautés racisées aux quantités dangereuses de substances toxiques rejetées dans l’air et l’eau par les grandes industries;
Parce que l’existence-même de l’État canadien est rendue possible par le génocide et le vol massif des terres des Premiers peuples qui continuent à ce jour;
Parce que, alors que s’éloigne la pandémie, on ne peut pas permettre qu’une crise similaire ait encore pour effet d’exacerber la violence envers les femmes;
Parce qu’il est grand temps d’aider la travailleur-euses des industries polluantes à se reconvertir plutôt que de continuer à financer avec nos impôts les profits privés d’industries dangereuses;
Parce que nos voisin-e-s en situation d’itinérance méritent plus que des mesures de surface, des intervenant-e-s mal payé-e-s et une criminalisation accrue de la part du SPVM;
Parce que les mégaprojets d’exploitation d’hydrocarbures - le projet pétrolier de Bay du Nord au large de Terre-Neuve-et-Labrador sont incompatibles avec l’atteinte des cibles de réduction de GES déjà trop basses fixées par le gouvernement fédéral;
Parce que les changements climatiques ont forcé 24,9 millions de personnes à migrer en 2019 selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (6), et que les projections prévoient entre 150 et 250 millions de réfugié-e-s climatiques d’ici 2050 (7) .
Parce que le Canada a une responsabilité historique et actuelle démesurée dans la crise climatique de par ses émissions de CO2 très élevées;
Parce que le Canada est très actif dans la destruction de l’environnement et la répression des activistes à travers le monde, surtout dans les pays du Sud (8 ) - plus de 75% des entreprises minières de la planète sont enregistrées au Canada - et que ce dernier s’enrichit grâce à la violence et à la destruction environnementale, contribuant à déstabiliser des régions entières et poussant à la migration;
La crise climatique et les injustices sociales sont souvent présentées comme étant des enjeux irrémédiablement complexes, sur lesquels seules quelques personnes hyper-spécialisées peuvent se prononcer. Pourtant, les mieux placé-e-s pour parler de la crise climatique et des injustices sociales sont les personnes directement touchées.
Il n’y a que la petite minorité des plus fortuné-e-s pour qui la transition socio-écologique constitue une menace. Unissons nous pour faire émerger le monde dont nous voulons !
C’est dans cet esprit que nous revendiquons les mesures suivantes comme premiers jalons de la transition socio-écologique:
>>> Réduction des émissions de GES <<<
L’arrêt immédiat de toute activité d’exploitation et d’exportation de combustible fossile
L’accompagnement financier et professionnel des travailleur-euses des industries les plus polluantes pour qu’ils et elles puissent changer de secteur d’emploi.
L’amélioration et l’expansion des réseaux de transport en commun, notamment entre les régions, et leur gratuité.
La protection des milieux naturels et la restauration des écosystèmes endommagés, sous la juridiction des nations autochtones souveraines sur les territoires.
La transformation des systèmes alimentaires en réduisant la consommation et production de viande, en renversant les modes de production par monocultures pour promouvoir l'approvisionnement par circuits courts et la souveraineté alimentaire des communautés.
L’aide gouvernementale à la création de circuits économiques circulaires hyper-locaux.
Le soutien financier aux rénovations visant l’efficacité énergétique, en particulier pour les résidant-e-s à faible revenu, l’imposition de normes d’isolation et de gestion de l’énergie plus strictes et la mise en place d’une politique pour réduire la consommation des immeubles locatifs
La réduction du nombre d’heures de travail hebdomadaire - en rééquilibrant les salaires - afin de réduire la consommation de biens matériels et de dégager plus de temps à dédier à la famille, à la communauté, aux sports, à la préparation de repas sains, à l’entretien de potagers, etc.
La lutte contre l’obsolescence programmée, qui fait augmenter les dépenses des ménages pour couvrir des besoins de base (ordinateurs, cellulaires, machines à laver, lave-vaisselles, aspirateurs, fours, frigos, etc.)
L’accélération de l’électrification des transports collectifs et des véhicules qui répondent à des besoins essentiels (régions éloignées, collecte des matières résiduelles, services postaux, services gouvernementaux, construction, etc.)
L’accompagnement financier et professionnel des travailleur-euses des industries les plus polluantes pour qu’ils et elles puissent changer de secteur d’emploi.
L’amélioration et l’expansion des réseaux de transport en commun, notamment entre les régions, et leur gratuité.
La protection des milieux naturels et la restauration des écosystèmes endommagés, sous la juridiction des nations autochtones souveraines sur les territoires.
La transformation des systèmes alimentaires en réduisant la consommation et production de viande, en renversant les modes de production par monocultures pour promouvoir l'approvisionnement par circuits courts et la souveraineté alimentaire des communautés.
L’aide gouvernementale à la création de circuits économiques circulaires hyper-locaux.
Le soutien financier aux rénovations visant l’efficacité énergétique, en particulier pour les résidant-e-s à faible revenu, l’imposition de normes d’isolation et de gestion de l’énergie plus strictes et la mise en place d’une politique pour réduire la consommation des immeubles locatifs
La réduction du nombre d’heures de travail hebdomadaire - en rééquilibrant les salaires - afin de réduire la consommation de biens matériels et de dégager plus de temps à dédier à la famille, à la communauté, aux sports, à la préparation de repas sains, à l’entretien de potagers, etc.
La lutte contre l’obsolescence programmée, qui fait augmenter les dépenses des ménages pour couvrir des besoins de base (ordinateurs, cellulaires, machines à laver, lave-vaisselles, aspirateurs, fours, frigos, etc.)
L’accélération de l’électrification des transports collectifs et des véhicules qui répondent à des besoins essentiels (régions éloignées, collecte des matières résiduelles, services postaux, services gouvernementaux, construction, etc.)
>>> La régularisation par les États canadiens et québécois de toutes les personnes migrantes afin qu'elles puissent obtenir un statut permanent et bénéficier des mêmes privilèges, droits et services que les citoyen.nes canadien.nes, et l’ouverture des frontières <<<
Ça pourrait commencer par:
- La libération des migrant-e-s détenu-e-s
- La fin des déportations
- L’accès aux services publics, à la santé, à l’éducation et à un permis de travail pour toutes et tous.
- La régularisation de toutes personnes déjà au pays.
- La fin des déportations
- L’accès aux services publics, à la santé, à l’éducation et à un permis de travail pour toutes et tous.
- La régularisation de toutes personnes déjà au pays.
>>> La souveraineté ancestrale des premiers peuples et la protection de la Terre-Mère. C'est-à-dire la reconnaissance pleine et entière du droit des Premiers Peuples à l'autodétermination et le respect de leur souveraineté sur leurs territoires ancestraux non-cédés <<<
Dans cet esprit, nous joignons également nos voix à celle du collectif Mashk Assi, qui co-organise avec nous, pour:
- La justice climatique pour les Premiers Peuples;
- La justice pour les femmes Autochtones disparues et assassinés;
- L'arrêt du génocide des femmes Autochtones gardiennes de la Terre dans le monde;
- Que l’état colonial reconnaisse et cesse le racisme systémique envers les personnes autochtones;
- L’abolition des institutions étatiques coloniales paternalistes imposées d’assimilation qui n’ont aucune juridiction sur les territoires ancestraux des Premiers Peuples: les conseils de bande.
- La justice pour les femmes Autochtones disparues et assassinés;
- L'arrêt du génocide des femmes Autochtones gardiennes de la Terre dans le monde;
- Que l’état colonial reconnaisse et cesse le racisme systémique envers les personnes autochtones;
- L’abolition des institutions étatiques coloniales paternalistes imposées d’assimilation qui n’ont aucune juridiction sur les territoires ancestraux des Premiers Peuples: les conseils de bande.
>>> Le réinvestissement du budget des forces policières - qui sont, depuis leur création, ancrées dans des idéologies racistes et coloniales - dans les services dont la population a réellement besoin, soit les services en santé mentale, en réinsertion sociale, en logement social, en désintoxication... - ainsi que leur démilitarisation, afin d'offrir un contexte préventif et transformateur plutôt que punitif au crime, pour qu’elles deviennent ultimement inutiles et soient abandonnées <<<
En redirigeant le financement alloué à la police vers des services plus adaptés aux besoins de la population, on permet à nos communautés d’être plus résilientes, et on raréfie les contextes poussant au crime. Dans un contexte de crise climatique, où vagues de chaleur, inondations, épidémies, etc. seront de plus en plus récurrentes, il est essentiel de s’assurer que toutes et tous aient accès à des services leur donnant accès à une meilleure vie, plutôt que de recevoir un traitement punitif qui ne résout rien (amendes, casier judiciaire, prison, etc). Par exemple, ce n’est pas en condamnant une personne qui souffre d’addiction à une drogue illicite à payer une amende ou à aller en prison qu’on l’aide à résoudre son problème.
Rejoignez-nous à la place Émilie-Gamelin pour revendiquer une réelle justice sociale et climatique!
COVID-19 : Veuillez porter un masque en tout temps, garder une distance d'au moins 2 mètres, et ne pas vous présenter si vous présentez des symptômes ! Une quantité limitée de masques et de désinfectant sera disponible pour les personnes qui sont dans l’impossibilité de s’en procurer.
Accessibilité : trajet normalement accessible en fauteuil roulant, bien qu'il comprenne quelques rues en pente. N'hésitez pas à communiquer avec nous pour des détails précis.
Sources:
(1): 1. IPCC. (2018). Special Report on the Global Warming of 1.5°C. Intergovernmental Panel on Climate Change. ch 2. p.108. https://www.ipcc.ch/sr15
(4): IPCC. (2018). Special Report on the Global Warming of 1.5°C. Intergovernmental Panel on Climate Change. ch 2. p.96. https://www.ipcc.ch/sr15
(5a) (5b): IPCC, 2021: Climate Change 2021: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Masson-Delmotte, V., P. Zhai, A. Pirani, S.L. Connors, C. Péan, S. Berger, N. Caud, Y. Chen, L. Goldfarb, M.I. Gomis, M. Huang, K. Leitzell, E. Lonnoy, J.B.R. Matthews, T.K. Maycock, T. Waterfield, O. Yelekçi, R. Yu, and B. Zhou (eds.)]. Cambridge University Press. In Press. p.5SM-17
(8): https://numerique.banq.qc.ca/pat.../details/52327/2413022... Paradis sous-terre p.14, Alain Deneault
(9): https://numerique.banq.qc.ca/pat.../details/52327/2413022... Paradis sous-terre p.15, Alain Deneault
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