Manif : De Wet'suwet'en à Tiohtià:ke, en passant par Idle no More
Le dimanche 27 février 2022, à 14h00.
Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal
Place du "canada"
English Follows!!
Marche familiale et étudiante
De Wet'suwet'en à Tiohtià:ke, en passant par Idle no More
Pour la protection des personnes et des territoires autochtones
De Wet'suwet'en à Tiohtià:ke, en passant par Idle no More
Pour la protection des personnes et des territoires autochtones
Le Cercle des Premières Nations de l’UQÀM, Idle No More Québec et les associations facultaires de l'UQAM: AFÉA, AFESPED et AFESH vous invitent à vous joindre à cette marche pour la protection des personnes et des territoires autochtones.
Le dimanche 27 février à 14 heures
Départ de la Place du Canada,
Au coin du Boulevard René-Lévesque et la Rue de la cathédrale, Métro Peel
Départ de la Place du Canada,
Au coin du Boulevard René-Lévesque et la Rue de la cathédrale, Métro Peel
Concernant la situation sur le territoire Wet'suwet'en
En octobre 2018, GNL Canada a annoncé le projet de gazoduc Coastal GasLink (CGL), d'une valeur de 6 milliards de dollars. Il est un élément clé du terminal d'exportation de GNL Canada à Kitimat (C.-B.), d'une valeur de 40 milliards de dollars, conçu pour expédier du gaz naturel vers les marchés internationaux. Le Premier ministre Trudeau a déclaré que le projet était le « plus grand investissement du secteur privé » de l'histoire du Canada, « Il montre ce qui est possible lorsque vous consultez les communautés autochtones et locales ». Le rapport d'un comité des Nations Unies exhorte le Canada à interrompre la construction du pipeline, car ces projets ne bénéficient pas du consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones.
En octobre 2018, GNL Canada a annoncé le projet de gazoduc Coastal GasLink (CGL), d'une valeur de 6 milliards de dollars. Il est un élément clé du terminal d'exportation de GNL Canada à Kitimat (C.-B.), d'une valeur de 40 milliards de dollars, conçu pour expédier du gaz naturel vers les marchés internationaux. Le Premier ministre Trudeau a déclaré que le projet était le « plus grand investissement du secteur privé » de l'histoire du Canada, « Il montre ce qui est possible lorsque vous consultez les communautés autochtones et locales ». Le rapport d'un comité des Nations Unies exhorte le Canada à interrompre la construction du pipeline, car ces projets ne bénéficient pas du consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones.
Malgré que cinq des six conseils de bande de la nation Wet'suwet'en ont approuvé ce projet, les chefs héréditaires de la nation Wet'suwet'en ont affirmé que ces conseils de bande ne sont responsables que du territoire de leurs réserves respectives, car leur autorité découle uniquement de la Loi sur les Indiens. Les chefs héréditaires revendiquent l'autorité sur le territoire traditionnel de la nation, une zone reconnue comme non cédée par la Cour suprême du Canada en 1997.
Au début 2019 les Wet'suwet'en ont établi des camps empêchant l'accès aux travaux du gazoduc. Depuis la GRC à fait irruption à plusieurs reprises dans les camps réalisant plusieurs arrestations et s'installant sur une partie du territoire Wet'suwet'en. Plusieurs défenseurs du territoire doivent faire face aux tribunaux. Malgré la pandémie de COVID, la construction du projet CGL se poursuit, grâce à une présence permanente de la GRC qui continue à intimider, surveiller et harceler les Wet'suwet'en. Ce que comprend la surveillance des individus, des familles et des défenseurs des terres Wet'suwet'en dans leurs communautés d'origine. Le 7 février les Chefs héréditaires Wet'suwet'en ont acheminé une Soumission aux Conseil expert des droits autochtones du haut-commissariat des Nations Unies sur les droits de l'homme concernant la militarisation des terres Wet'suwet'en et les violations continues du Canada. « Nous continuerons à défendre notre responsabilité sacrée et le droit d'être Wet'suwet'en pour toutes les générations futures »
Pourquoi ça nous concerne?
La destruction du territoire se passe également ici. Alors que les projets de mines à ciel ouvert pullulent, la compagnie minière « Nouveau Monde Graphite » qui s’est implantée depuis peu en Haute-Matawinie menace la dévastation de plusieurs kilomètres de territoire naturel, ainsi que la contamination des cours d’eaux potables, malgré le refus des Autochtones et allochtones de la région. Rappelons-nous que la difficulté d’accès à l’eau potable est une problématique bien actuelle: en ce moment même, plusieurs communautés autochtones n’ont accès ni à l’électricité ni à l’eau potable. À cela s’ajoute les traumas intergénérationnels, causés par des politiques coloniales qui ont menées aux problématiques psychosociales actuelles, tel que l’itinérance.
La destruction du territoire se passe également ici. Alors que les projets de mines à ciel ouvert pullulent, la compagnie minière « Nouveau Monde Graphite » qui s’est implantée depuis peu en Haute-Matawinie menace la dévastation de plusieurs kilomètres de territoire naturel, ainsi que la contamination des cours d’eaux potables, malgré le refus des Autochtones et allochtones de la région. Rappelons-nous que la difficulté d’accès à l’eau potable est une problématique bien actuelle: en ce moment même, plusieurs communautés autochtones n’ont accès ni à l’électricité ni à l’eau potable. À cela s’ajoute les traumas intergénérationnels, causés par des politiques coloniales qui ont menées aux problématiques psychosociales actuelles, tel que l’itinérance.
Itinérance à Tiohtià:ke (Montréal)
Dans le territoire appelé Canada, la problématique d’itinérance autochtone est en constante augmentation depuis les années 90: les peuples autochtones représentent 10% de la population itinérante au Canada, et constituent seulement 3 % de la population canadienne (Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, 2008).
Dans le territoire appelé Canada, la problématique d’itinérance autochtone est en constante augmentation depuis les années 90: les peuples autochtones représentent 10% de la population itinérante au Canada, et constituent seulement 3 % de la population canadienne (Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, 2008).
En raison de la COVID-19, les personnes en situation d’itinérance et les organismes qui les soutiennent ont fait face à d’autant plus de difficultés. La mort de l’innu Raphaël André Napa, le 18 janvier 2020 dans des circonstances inacceptables, a donné lieu à la création d’une tente qui porte son nom, au Square Cabot. La tente Raphaël André sert des repas aux itinérants autochtones et non autochtones. Malgré une occupation à pleine capacité chaque soir, la tente fait face à un manque d’investissement de la ville, qui ne paie que les frais d'électricité, le reste du financement vient des organismes autochtones. Considérant les causes coloniales de l’itinérance autochtone, en hommage à Raphaël, mais aussi à Elisapie Pootoogook, retrouvée dans le chantier d’un condo voisin, pour Brian Vollant, Amanda Delisle et tous les autres, il est impératif que la ville de Montréal assume le plein financement de la tente.
Nous demandons que:
Le Canada et la Colombie-Britannique retirent la GRC, les services de police et de sécurité du territoire Wet'suwet'en!
Le Canada et la Colombie-Britannique retirent la GRC, les services de police et de sécurité du territoire Wet'suwet'en!
Soit arrêté la construction ainsi que la suspension de tous les permis pour le pipeline CGL!
La ville de Montréal assume le financement plein et entier de la tente Raphaël André, de manière durable et soutenue!
La ville de Montréal établisse un plan d'intervention en itinérance qui assure les ressources nécessaires aux organismes du milieu!
Nous vous invitons à amener des vêtements et de la nourriture non périssable pour les usagers de la Tente Raphaël André, nous ramasserons ces dons à votre arrivée!
Vous êtes également invité à faire des dons en argent pour Wet'suwet'en, pour payer les frais juridiques notamment : https://unistoten.camp/support-us/donate/
N.B. Cette marche se déroulera dans le respect des mesures sanitaires.
Pour plus de renseignements:
cpn@uqam.ca
cpn@uqam.ca
Guide pour contribuer à votre manière: https://unistoten.camp/guide2020/
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Family and student walk
From Wet'suwet'en to Tiohtià:ke, through Idle no More
For the protection of First Peoples and their territories
From Wet'suwet'en to Tiohtià:ke, through Idle no More
For the protection of First Peoples and their territories
The Circle of First Nations from UQAM, Idle No More Québec and the faculty associations from UQAM: AFÉA, AFESPED and AFESH invite you to join a walk in solidarity with Wet'suwet'en and for the protection of First Peoples and their territories.
On Sunday, 27th February, 14h.
Departure from the Canada Square
At the corner of Boulevard René-Lévesque and De la cathédrale Street, Peel Metro
Departure from the Canada Square
At the corner of Boulevard René-Lévesque and De la cathédrale Street, Peel Metro
About Wet’suwet’en
In October 2018, LNG Canada announced the $6 billion Coastal GasLink (CGL) pipeline project. It is a key component of LNG Canada's $40 billion export terminal in Kitimat, B.C., designed to ship natural gas to international markets. Prime Minister Trudeau called the project the "largest private sector investment" in Canadian history, "It shows what is possible when you consult with aboriginal and local communities." A United Nations committee report urged Canada to halt construction of the pipeline because such projects do not have the free, prior and informed consent of indigenous peoples.
In October 2018, LNG Canada announced the $6 billion Coastal GasLink (CGL) pipeline project. It is a key component of LNG Canada's $40 billion export terminal in Kitimat, B.C., designed to ship natural gas to international markets. Prime Minister Trudeau called the project the "largest private sector investment" in Canadian history, "It shows what is possible when you consult with aboriginal and local communities." A United Nations committee report urged Canada to halt construction of the pipeline because such projects do not have the free, prior and informed consent of indigenous peoples.
Despite the fact that five of the six Wet'suwet'en Nation band councils have approved this project, the Hereditary Chiefs of the Wet'suwet'en Nation have stated that these band councils are only responsible for the territory of their respective reserves, as their authority is derived solely from the Indian Act. The hereditary chiefs claim authority over the nation's traditional territory, an area recognized as unceded by the Supreme Court of Canada in 1997.
In early 2019 the Wet'suwet'en set up camps blocking access to the pipeline work. Since then, the RCMP have repeatedly raided the camps, making several arrests and moving into part of the Wet'suwet'en territory. Many of the territory's defenders are facing the courts. Despite the COVID pandemic, the construction of the CGL project continues, with a permanent RCMP presence that continues to intimidate, monitor and harass the Wet'suwet'en. This police harassment includes surveillance of individuals, families and Wet'suwet'en land protectors in their home communities. On February 7th, the Wet'suwet'en Hereditary Chiefs sent a Submission to the Expert Council on Indigenous Rights of the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights regarding the militarization of Wet'suwet'en lands and Canada's ongoing violations. "We will continue to defend our sacred responsibility and right to be Wet'suwet'en for all future generations!".
Why does it concern us?
Destruction of land is also happening here. In addition to countless open mines, the ‘’New World Graphite’’ mining company has implemented itself in Haute-Matawinie, threatening to destroy kilometers of natural land and contaminate potable water, despite refusal from First Peoples and settlers. Let’s remind ourselves that access to potable water is still a very current issue, as at this very moment, many Indigenous communities do not have access to potable water or electricity. To this, we add intergenerational trauma caused by colonial policies, which caused current psychosocial problems such as homelessness.
Destruction of land is also happening here. In addition to countless open mines, the ‘’New World Graphite’’ mining company has implemented itself in Haute-Matawinie, threatening to destroy kilometers of natural land and contaminate potable water, despite refusal from First Peoples and settlers. Let’s remind ourselves that access to potable water is still a very current issue, as at this very moment, many Indigenous communities do not have access to potable water or electricity. To this, we add intergenerational trauma caused by colonial policies, which caused current psychosocial problems such as homelessness.
Homelessness at Tiohtià:ke (Montréal)
In so-called ‘’Canada’’, Indigenous homelessness has been consistently increasing since the 1990’s: while indigenous peoples represent only 3% of the Canadian population, they represent 10% of the homeless (Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, 2008).
In so-called ‘’Canada’’, Indigenous homelessness has been consistently increasing since the 1990’s: while indigenous peoples represent only 3% of the Canadian population, they represent 10% of the homeless (Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, 2008).
COVID-19 has further increased the difficulties for homeless people and the organizations that seek to support them. The death of the Innu, Raphaël André Napa on January 18 of 2021, under inhumane circumstances has led to the creation of a tent bearing his name in Cabot Square. The Raphaël André tent serves meals to Aboriginal and non-Aboriginal homeless people. Still, the organization face a lack of funding from the city, who only pays for electricity, despite the tent being full every night, the remaining funding comes from Aboriginal organizations. Considering the colonial causes for homelessness, it is imperative that the city pays for the tent, and not Indigenous organizers and groups.
In honor of Raphaël, as well as Elisapie Pootoogook, found on the building site of a condo, for Brian Vollant, Amanda Delisle and all the others, we call for a full funding from the city of Montreal to keep the tent running.
In honor of Raphaël, as well as Elisapie Pootoogook, found on the building site of a condo, for Brian Vollant, Amanda Delisle and all the others, we call for a full funding from the city of Montreal to keep the tent running.
We demand that:
Canada and British Columbia remove the RCMP, police and security forces from the Wet'suwet'en territory!
Canada and British Columbia remove the RCMP, police and security forces from the Wet'suwet'en territory!
Construction be stopped and all permits for the CGL pipeline be suspended!
The City of Montreal assume full funding for the Raphael André tent on a sustainable and ongoing basis!
The City of Montreal establish a homelessness intervention plan that ensures the necessary resources for local organizations!
We invite you to bring clothing and non-perishable food items for the users of the Raphael André Tent. We will pick up these donations when you arrive!
We also invite you to give donations (money) to support Wet’suwet’en and the fight to protect the land: https://unistoten.camp/support-us/donate/
Note that this walk will be in respect of the sanitary measures in place.
For more information:
cpn@uqam.ca
cpn@uqam.ca
Here is a list of ways to contribute further: https://unistoten.camp/guide2020/
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