Manifestation de la CSN : la sortie de crise passera par les travailleuses et travailleurs!
Le samedi 5 février 2022, à 13h00.
Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal
Parc Lafontaine (en face de l'hôpital Notre-Dame)
L’année 2022 commencera sous le pas des travailleuses et des travailleurs. Nous manifesterons, car les crises que nous subissons sont multiples et persistantes. Nous en faisons les frais depuis trop longtemps sur le terrain des conditions de travail et celui de la santé/sécurité. Des conflits de travail touchent actuellement des travailleurs au cœur du fonctionnement de la société. Visiblement, le gouvernement ne les respecte pas, les multinationales continuent d’empocher des profits records et les conflits se multiplient. Covid-19, conditions de travail, gouvernance : la sortie de crise passera par les travailleuses et les travailleurs.
• Pour un réinvestissement massif dans les services publics
La crise sanitaire a révélé la crise qui gangrène les services publics ainsi que notre filet social en général. Elle met plus que jamais en lumière l’importance d’avoir accès à des soins et des services publics de qualité. Pour sortir de la crise sanitaire, il faudra bien sûr un réinvestissement majeur dans les réseaux de la santé et des services sociaux ainsi que dans celui de l’éducation. Il faut rattraper ce retard par d’importantes mesures qui offriront aux travailleurs et aux travailleuses les conditions de travail qu’ils et elles méritent. Aussi, on doit mettre un terme à toute forme de privatisation des services publics, entre autres, en mettant fin à l’utilisation des agences de placement et en rapatriant les établissements privés dans le giron du secteur public.
• Pour un travail qui ne nous rend pas malades
Pour le gouvernement et ses amis de la classe dominante, l’expression « travailleur essentiel » semble désigner un ensemble de personnes dont on peut négliger la santé afin que la machine puisse continuer à fonctionner. Nous affirmons que la santé ne doit pas être soumise aux impératifs visant à garantir les profits du 1 % des plus riches. Compter sur des travailleurs et travailleuses en santé est essentiel, point. Pour sortir de la crise sanitaire, il faudra s’attaquer à celle qui sévit en santé-sécurité. Il faudra non seulement que la santé physique des travailleurs et des travailleuses soit mieux protégée, mais qu’ils et elles puissent être adéquatement accompagnés en cas d’accident du travail ou de maladie psychologique. C’est aussi et surtout d’une réelle culture de prévention et de véritables mesures de protection dont nous avons besoin dans tous les milieux de travail, lesquels doivent être aménagés selon les besoins réels des travailleuses et des travailleurs.
• Pour des salaires indexés au coût de la vie
Nous sommes des centaines de milliers d’hommes et de femmes qui peinent à joindre les deux bouts. Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader. On nous encourage à accepter des emplois au rabais, des conditions de cheap labor qui ne nous permettent pas de nous nourrir adéquatement et de vivre décemment. Notre pouvoir d’achat diminue de mois en mois. Des salaires indexés au coût de la vie, c’est le minimum ! À vrai dire, le vrai minimum ne se détermine pas en fonction des humeurs politiques d’un gouvernement aux intérêts antagonistes à ceux des travailleurs et travailleuses du Québec. Ça se détermine à partir du terrain, en fonction de nos besoins. Un salaire minimum à 18 $ l’heure, ce n’est pas un cadeau, mais notre dû pour nos services rendus, et les biens que nous produisons au quotidien.
• Pour une démocratie au service des travailleuses et des travailleurs
Notre gouvernement a trouvé l’occasion, sous le masque du bien collectif et du retour à la normale, de mener son agenda politique de manière autoritaire, au détriment des plus démunis et de la santé publique qu’il néglige de toute part. Les travailleurs et les travailleuses doivent avoir leur mot à dire dans l’élaboration des politiques publiques, dans les choix économiques et, bien sûr, dans la négociation de leurs propres conditions de travail. Cette crise nous a encore une fois cruellement démontré à quel point les inégalités sont criantes. Que l’on pense au droit au travail, à la protection sociale ou à l’éducation, à l’ensemble des droits économiques et sociaux, une réponse est urgente et nous sommes les plus qualifiés pour l’apporter. Des mesures solidaires l’emporteront sur les relents autoritaires de la CAQ !
C’est autour de ces revendications que nous vous invitons à manifester. En espérant vous retrouver en grand nombre !
Rendez-vous le 5 février à 13 h au parc La Fontaine (devant le monument Charles de Gaulle).
Le syndicat des travailleuses et travailleurs du YMCA du Parc-CSN
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