Phone Zap pour un travailleur (son nom sera dévoilé au dernier moment) à qui l'ancien employeur, une agence de placement (dévoilée aussi au dernier moment) doit plus de 711.45 $.
CONTEXTE :
*** a travaillé pendant près de deux ans dans une usine du Nord de Montréal au compte d'une agence de placement. Suite à une blessure, il s'est retrouvé en arrêt et a été retiré de l'agence qui lui doit encore une bonne partie de sa paie de vacance s'élevant à 581.45$ ainsi qu'une facture d'ambulance de 130$ qu'il a LUI-MÊME du payer. La CNESST a sommé l'agence à lui remettre cet argent, mais elle étire toujours les délais et il attend une audience au tribunal.
Puisque *** en a besoin car sa famille est sans revenu depuis des mois, il a contacté, avec nos camarades du CTI-IWC, le SITT-IWW pour notre campagne «réclame ta paie» dans l'espoir d'accélérer le processus. Une première action a été entreprise (appeler directement l'agence pour réclamer l'argent), mais rien n'a encore été réglé.
Nous vous invitons donc à vous montrer solidaires envers *** dans cette seconde action et à appeler son ancien employeur Lundi le 31 Mars entre 11h et 13h afin de faire pression qu'il obtienne son du.
FORMAT DE MESSAGE SUGGÉRÉ :
« Hi, my name is *****, I'm calling you in solidarity with ***, a former worker who worked for your agency at *****. I heard that you still owe him 581.45 $ despite a decision of the tribunal administratif du travail AND 130 $ for his ambulance bill. This situation is unnacceptable and I really hope that you will pay him as fast as possible. »
CONSIGNES :
- Vous pouvez être créatif.ves dans votre message.
- Ne dites RIEN qui pourrait être interprété comme une menace.
- N'appelez qu'une seule fois par personne ou par numéro de téléphone.
- Si vous tombez sur une boîte vocale, laissez tout de même un message.
Merci ! Et N'oubliez pas d'inviter vos amiEs et camarades à appeller elles et eux aussi.
The award-winning feature documentary Plastic People investigates our addiction to plastic and the growing threat of microplastics on human health. Almost every bit of plastic ever made breaks down into “microplastics.” These microscopic particles drift in the air, float in all bodies of water, and mix into the soil, becoming a permanent part of the environment.
Now, leading scientists are finding these particles in our bodies: organs, blood, brain tissue, and even the placentas of new mothers. What is the impact of these invisible invaders on our health? And can anything be done about it?
Acclaimed author and science journalist Ziya Tong takes a personal approach by visiting leading scientists around the world and undergoing experiments in her home, on her food, and her body while collaborating with award-winning director Ben Addelman (Discordia, Bombay Calling, Nollywood Babylon, Kivalina v. Exxon) in an urgent call to action for all of us to rethink our relationship with plastic.
La dernière couple d’années on été devastatrices pour les communautés trans de Tiohtià:ke/Mooniyang (« montreal »), à travers l’Île de la tortue, et autour du monde. La montée du fascisme, plusieurs génocides, des crises du logement, la panique morale et la normalisation de la haine anti-trans nous a toustes séverement affecté·es.
Presque deux ans de mobilisations anti-trans et de contre-manifs antifascistes ici à Tiohtià:ke ont laissé plusieurs d’entre nous meurtri·es, traumatisé·es, et surtout, enragé·es.
La contre-manif la plus récente, le 20 septembre 2024, a fait face à de la brutalité policière sévere. Avec leurs lacrymos, leur poivre de cayenne et leurs matraques, les flics ont encore une fois démontrés de quel bord ils sont, comme ils l’ont fait à la RadPride et à la perturbation de Fierté Montréal par la F.A.G.S. au mois d’août. Cela fait parti d’une montée plus large de la violence étatique et de la répression des mouvements de gauche à Tiohtià:ke, dans lesquels les queers jouent un rôle intégrale. Face à la répression, les queers restent inébranlables et défiant·es, repoussant les lignes de flics et assurant la sécurité collective.
Pendant ce temps, le gouvernement CAQuiste continue à promouvoir son Comité de « Sages » qui devrait sortir ses recommendations pour traiter « l’enjeu trans » plus tard dans l’année. Legault préfère écouter les manifestants pour les « droits parentaux » et les TERFs que d’écouter les personnes trans qui subissent véritablement ses décisions, se souscrivant ainsi à la panique morale. L’état fait des personnes trans un bouc émissaire tout en ignorant l’instabilité et les hausses des coûts de la vie causés par les oligarchies capitalistes. La présente crise du logement a mis d’innombrables personnes queers et trans à la rue, et le gouvernement des proprios de la CAQ met du gaz sur le feu.
Les personnes trans se font aussi massacrer à un rythme alarmant, surtout les personnes trans noir·es et racisé·es, pendant que les autorités refusent systématiquement de reconnaitre les motifs haineux. Pendant que la droite se galvanise, ces chiffres ne cesseront d’augmenter. On se souvient de Nex Benedict. On se souvient de Sam Nordquist. On se souvient de toustes celleux dont les noms se font oublier dans le cycle vicieux constant des médias de masse, tué·es et ensuite oublié·es par la société. On ne vous oublierez pas. On se vengera pour vous.
On ne veut pas de la visibilité, parce qu’à force de le vivre à répétition, on a appris que la visibilité est seulement accordée aux personnes trans quand nous sommes mort·es et enterré·es. La Trans Day of Vengeance, c’est riposter avec force et prendre ce qu’ils nous donneront pas. La libération trans et la révolution trans sont du pareil au même. Le silence, c’est la mort.
D’un bord à l’autre de l’Île de la Tortue, les femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones ne cessent de se faire tuer et d’être porté·es disparu·es, pendant que les états coloniaux et les forces policières des sois-disants « états unis » et du « canada » les ignorent et construisent des pipelines par dessus leurs terres et à travers leurs rivières. En réalité, on est toustes sur des terres volées. On honore nos soeurs et adelphes bispirituel·les volé·es.
Pendant ce temps, des génocides et des atrocités au service du projet impérialiste occidental continuent à faire rage autour du monde, tuant nos adelphes de façon indiscriminé, qu’iels soient queer ou hétéro, trans ou cis. Bien trop souvent les missions occidentales, incluant l’entité sioniste, instrumentalisent les identités queers pour pinkwasher leurs atrocités. Les orgas de la fierté corpo et néolibérale occidentales (y compris Fierté Montréal) permettent et encouragent cela. On est solidaire avec la Palestine, les Rohingya, le Rojava, le Sudan, le Congo, et tout peuple opprimé.
Pendant que les gouvernements provinciaux, d’état, et fédéraux des sois-disants « états unis » et du « canada » continuent à virer de plus en plus vers la droite, la fenêtre Overton (la fenêtre d’idées considérées acceptable et qui peut être poussée vers la gauche ou la droite) bouge avec eux.
L’Alberta et le Saskatchewan continuent à implanter des loies draconiennes contre l’éxistence des personnes trans dans la société, pendant que d’autres gouvernements provinciaux conservateurs se grouillent pour les rattraper. Elon Musk et sa marionette Donald Trump ont signé des ordres éxecutifs d’une grande portée contre les secteurs les plus vulnérables de la population américaine, sous la prétention de « l’éfficacité gouvernementale. » Quand Pierre Poilievre assumera le pouvoir, il suivra surement l’exemple américaine.
Les médias mainstream sont complices de ces attaques sur les communautés marginalisés et des luttes pour la libération. Pendant que les médias de droite continue à propager leur marde, des médias supposément de « centre-gauche » tel que Radio-Canada se rejoignent à la chorale de la haine. Les médias et les politiciens libéraux ont toujours été et seront toujours des complices du fascisme à travers leur silence et leur rhétorique des « deux bords. » Le fameux « tipping point » du début des années 2010, le moment où la représentation trans a vraiment explosé d’un coup dans les médias mainstream, a fourni aux réactionnaires le bouc émissaire parfait.
Fuck la visibilité,
nous ce qu’on veut
c’est la vengeance.
Les droits trans sont non-négociables,
prenons ce qui nous appartient.
Rejoignez-nous à la Place Vauquelin,
site de la dernière contre-manif
le 31 mars à 19h30
Portez vos lunettes de protéction, vos casques, vos masques n95,
vos keffiehs, et vos cagoules rose de la RadPride.